L’argument en faveur d’un investissement à tarif modéré : banques et services publics canadiens
Avec la menace incessante de tarifs douaniers contre le Canada par l’administration Trump, un mouvement remarquablement fort d’« achat canadien » s’est manifesté dans ce pays, presque du jour au lendemain¹. Quelles sont les bonnes options si vous voulez étendre cette approche d’« achat canadien » à votre portefeuille de placements? Regardez seulement les placements dans les banques et les services publics canadiens.
Pourquoi les banques et les services publics canadiens? Ces deux secteurs ont l’avantage d’exercer des activités étroitement liées à l’économie nationale. Leur nature « locale » constitue une protection naturelle contre les conséquences directes des tarifs américains. Toutefois, à mesure que les droits de douane changent la dynamique économique mondiale, ces secteurs peuvent encore ressentir des effets indirects. Par exemple, même si les banques pourraient subir les contrecoups d’un éventuel ralentissement de l’économie – ce qui se traduirait par une baisse de la demande de prêts –, les bilans solides et les saines pratiques de gestion des risques qui caractérisent les banques canadiennes devraient leur permettre de traverser la tempête. De leur côté, les services publics, soutenus par une demande régulière en tant que service essentiel, sont traditionnellement considérés comme des bastions de stabilité en période d’incertitude.
Voyons pourquoi ces secteurs demeurent résilients, comment ils pourraient surmonter les obstacles causés par les politiques tarifaires américaines et pourquoi l’ajout de ces secteurs à votre portefeuille pourrait vous aider à faire de même.
Une brève introduction au tarif
Ayant vécu pendant si longtemps une ère de libre-échange entre les États-Unis et le Canada, de nombreux Nord-Américains envisagent maintenant sérieusement d’imposer des droits de douane pour la première fois.
Un tarif est essentiellement une taxe imposée par un gouvernement sur des marchandises importées. Il est conçu pour rendre les produits étrangers plus coûteux et, par conséquent, encourager les consommateurs à acheter des produits de rechange canadiens. L’importateur des marchandises paie ces tarifs, et les coûts de ces tarifs sont habituellement refilés aux consommateurs.
Les gouvernements utilisent les droits de douane pour générer des recettes, mais aussi pour protéger les industries locales et exercer des pressions économiques ou politiques sur d’autres pays. Toutefois, bien que les tarifs puissent servir à ces fins, ils ont souvent des conséquences négatives pour les consommateurs. Les tarifs douaniers entraînent une hausse des prix pour les consommateurs, une réduction de la concurrence sur le marché et une diminution des incitatifs à l’innovation. De plus, les tarifs douaniers peuvent déclencher des mesures de rétorsion de la part d’autres pays – comme celles promises par les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada si Trump impose ses tarifs –, ce qui pourrait mener à une « guerre commerciale » prolongée qui pourrait perturber considérablement le commerce mondial².
Donc, tout en considérant les impacts potentiels des tarifs américains sur l’économie canadienne, il est important de se rappeler que tous les secteurs ne réagissent pas de façon égale. Bien que les banques et les services publics canadiens exercent leurs activités sur les marchés intérieurs, leurs réactions aux pressions économiques – particulièrement celles qui découlent des incertitudes liées aux tarifs – différeront considérablement.
Pourquoi les banques canadiennes sont prêtes à affronter la tempête
Les banques canadiennes sont étroitement liées à la santé de l’économie en général. Si nous devions faire face à un ralentissement économique provoqué par les tarifs américains, les banques canadiennes pourraient éprouver des difficultés sur le plan des emprunts des consommateurs et des entreprises. Toutefois, malgré ces défis potentiels, les banques canadiennes disposent de solides assises financières.
Le signe le plus évident de l’état de préparation des banques canadiennes est leur bilan solide et leurs sources de revenus diversifiées. En 2024, les cinq plus grandes banques canadiennes ont enregistré des revenus combinés de plus de 47,4 milliards de dollars⁵. Une combinaison de services bancaires de détail, de prêts commerciaux, de gestion de patrimoine et de services de placement réduit la dépendance à l’égard d’une seule source de revenus, répartissant ainsi le risque entre divers secteurs. Il en résulte une structure financière qui non seulement soutient les activités quotidiennes, mais offre aussi la résilience nécessaire pour résister aux perturbations économiques à court terme.
Par le passé, le rendement des banques canadiennes durant les ralentissements économiques précédents souligne également l’efficacité de leur gestion du risque. En perfectionnant continuellement leurs cadres de gestion des risques, les banques canadiennes s’assurent d’être prêtes à relever les défis actuels et d’être équipées pour faire face aux incertitudes futures. Une surveillance réglementaire rigoureuse du système financier canadien a favorisé une culture de prudence au sein du secteur, ce qui a renforcé la confiance dans les banques canadiennes et a servi de rempart contre les pressions externes. Ces facteurs font en sorte que nos banques sont résilientes lorsque les conditions fluctuent et qu’elles demeurent en mesure de soutenir l’économie canadienne dans son ensemble, même en cas de perturbations du commerce⁶.
Pourquoi les services publics canadiens sont prêts à affronter la tempête
Les services publics sont en grande partie à l’abri des effets négatifs des tarifs américains proposés. Leurs services de base, comme l’électricité, l’eau et le gaz, demeurent essentiels malgré les fluctuations économiques, ce qui signifie une clientèle nationale fiable et des sources de revenus stables, ce qui rend le secteur moins vulnérable aux ralentissements économiques⁷.
L’une des principales forces du secteur des services publics est sa dépendance aux contrats à long terme et aux modèles d’établissement des prix réglementés. Ces ententes procurent des flux de trésorerie stables et prévisibles, protégeant les services publics des fluctuations à court terme du marché. Grâce à des contrats s’échelonnant souvent sur des décennies et à des prix indexés à l’inflation, les services publics peuvent maintenir la stabilité opérationnelle malgré la conjoncture économique externe⁸.
Dans le même temps, les services publics canadiens continuent d’investir de manière significative dans la modernisation de leurs opérations en adoptant des technologies de pointe telles que lesréseaux intelligents et les systèmes de maintenance prédictive pour accroître l’efficacité et gérer les coûts de manière efficace⁹. Ces investissements continus dans les infrastructures renforcent la résilience du secteur des services publics et le positionnent pour répondre à la demande future grâce à une planification prospective10 . Bien que les services publics puissent être confrontés à certaines augmentations de coûts si les tarifs douaniers affectent les prix des composants importés utilisés dans les projets d’infrastructure, le risque opérationnel global reste relativement faible. La demande fiable de services publics sert de mesure de protection, assurant un rendement constant et réduisant la volatilité même dans le contexte d’incertitude économique causée par les tarifs.
Investir pour assurer la stabilité avec le FNB BANK et le FNB UTES
Face à une économie incertaine, les banques font des cibles attrayantes pour les investisseurs avisés. Un excellent moyen d’investir dans un portefeuille diversifié composé des plus grandes banques canadiennes et des plus grandes sociétés d’assurance du Canada est le Fonds indiciel Rendement amélioré des banques et assureurs vie canadiens Evolve (FNB BANK).
La BANK offre aux investisseurs un rendement amélioré grâce à son exposition aux plus grandes banques et sociétés d’assurance du Canada au moyen d’une stratégie d’options d’achat couvertes visant jusqu’à 33 % du portefeuille et un effet de levier maximal de 25 %. Les options d’achat couvertes peuvent procurer un revenu supplémentaire et réduire la volatilité.
Ne ratez pas l’occasion de faire affaire avec la BANK dans votre portefeuille. Pour plus de renseignements, consultez la page du fonds ici : https://evolveetfs.com/product/bank/.
Et si vous recherchez des placements à faible volatilité et des revenus stables qui peuvent vous aider à atténuer les risques pour votre portefeuille en période difficile, pensez au Fonds indiciel rendement amélioré services publics canadiens Evolve (FNB UTES). Le Fonds ne se contente pas d’investir dans les services publics traditionnels pour offrir aux investisseurs trois types de services essentiels : les services publics, les pipelines et les télécommunications. Avec UTES, vous bénéficiez d’un accès simplifié aux 10 principales sociétés canadiennes de services publics, de télécommunications et de pipelines dans un véhicule d’investissement accessible.
Pour de plus amples renseignements sur le FNB UTES, visitez notre site Web au https://evolveetfs.com/product/utes/.
ENDNOTES
- Oliver, K., « Buy-Canadian site web inonded with milliers new user soumises », National Post, le 4 février 2025; https://nationalpost.com/news/canada/buy-canadian-website-flooded-with-thousands-of-new-user-submissions
- Nevil, S., « Qu’est-ce qu’un tarif et pourquoi sont-ils importants? » Investopedia, le 31 janvier 2025; https://www.investopedia.com/terms/t/tariff.asp
- « «Trump, 25 % Tarif Threat : New Analysis Reveals Severe Economic Fallout for Canada and the U.S., Chambre de commerce du Canada, le 28 novembre 2024; https://chamber.ca/news/trumps-25-tariff-threat-new-analysis-reveals-severe-economic-fallout-for-both-canada-and-the-u-s/
- Karim, N., « Les tarifs douaniers auront une incidence importante et indirecte sur les actions des banques canadiennes, disent les analystes », Financial Post, le 3 février 2025; https://financialpost.com/fp-finance/banking/tariffs-hit-canadian-bank-stocks#:~:text=The%20tariffs%20won’t%20impact,about%20a%20potential%20trade%20war.
- « Revenu net des plus grandes banques canadiennes en 2024 », Statista, le 20 janvier 2025; https://www.statista.com/statistics/460700/net-income-before-tax-leading-canadian-banks/
- « «Pourquoi le Canada n’a pas connu de crise bancaire en 2008 », National Bureau of Economic Research, 1ᵉʳ décembre 2011; https://www.nber.org/digest/dec11/why-canada-didnt-have-banking-crisis-2008
- Bouw, B., « Pourquoi ce gestionnaire de fonds achète-t-il des services publics et des pipelines tout en réduisant les banques et la technologie? », The Globe and Mail, 1ᵉʳ mars 2024; https://www.theglobeandmail.com/investing/globe-advisor/advisor-funds/article-why-this-money-manager-is-buying-utilities-and-pipelines-while-cutting/
- Raghunath, A., « Pipeline to Prosperity : Invest in Enbridge and Pembina Stock », Yahoo Finance, le 12 juillet 2024; https://ca.finance.yahoo.com/news/pipeline-prosperity-invest-enbridge-pembina-205000232.html
- Wolfe, S., « Canadian utility lance un plan de modernisation du réseau de 1,6 G$ », Facteur, le 9 mai 2024; https://www.renewableenergyworld.com/power-grid/grid-modernization/canadian-utility-launches-1-6-billion-grid-modernization-plan/
- « «Programme de réseau intelligent d’infrastructures vertes », Ressources naturelles Canada, s.d.; https://natural-resources.canada.ca/funding-partnerships/smart-grids
Source: Getty Images Credit: Olga Matveeva